Des tribunes clairsemées. La présence quasi exclusive des familles et du staff sportif. Le tournoi international de tennis féminin de Petit-Bourg peine à attirer le public. Malgré la présence de joueuses locales, l’événement sportif, doté de 25 000 euros de gains, fait face à une certaine désaffection.
” La Fan zone vous attend ! Rendez-vous à partir de 14h, les Guadeloupéennes entrent en lice ! Venez les encourager”, lance ce mardi 16 janvier la mairie de Petit-Bourg sur les réseaux sociaux, dans un élan de soutien communautaire. Elle ajoute aussi, jouant sur l’attrait économique : ” L’entrée du complexe sportif Gaël Monfils est libre et gratuite !” Un appel ponctué d’un émoji des étoiles dans les yeux.
Ayant misé principalement sur l’impact social, la mairie espère que cet événement sportif soit une occasion de rassemblement, de célébration et de renforcement des liens. Sera-t-elle entendue ?
Le Tournoi International de tennis féminin de Petit-Bourg, avec ses 25 000 euros de prix, et son impact sur le classement international féminin, peut être qualifié d’événement sportif majeur.
Inscrit dans le calendrier WTA (Women’s tennis association, organisateur du tennis professionnel féminin et homologue de l’ATP chez les hommes), il est organisé sous l’égide des Fédérations française et internationale de Tennis (FFT et ITF).
Sa neuvième édition se tient du 14 au 21 janvier au complexe sportif Gaël Monfils à Colin, Petit-Bourg.
Les qualifications durant le week-end du 14 et 15 janvier, et le tableau final avec séries, quarts, demi-finales et la finale, permet à six joueuses de Guadeloupe* se sont inscrites afin de se mesurer aux compétitrices mondiales de 11 nationalités.
*Nina Bernier, Brandy Mina-Jolo, Mélissa Moueza, Audrey Moutama, Maëlys Thiery James, Néhanda Thomias.
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