Le premier coup de pelle a été entendu ce mardi 17 septembre. La mairie de Vieux-Habitants a confirmé le lancement des travaux de reconstruction de la traverse située à Vanier. L’ouvrage qui permet à la route de traverser sur la ravine Tarare, avait subi en octobre 2023 une destruction qui a rendu le chemin impraticable. Pendant la tempête Tammy, qui avait provoqué un fort charriage de débris, la traverse avait cédé.
Depuis presque un an, les riverains de la petite section sont contraints de contourner par les hauteurs pour rejoindre Tarare ou Géry, rallongeant leurs trajets de plusieurs kilomètres. Le chantier pour la reconstruction, c’est un véritable soulagement pour certains, mais une source d’interrogation pour d’autres. « Je n’ai même pas envie de sortir », soupire une riveraine âgée. « Il faut faire le tour par Tarare. Ça ne va pas avec ma santé du tout. »
Le maire de Vieux-Habitants, Jules Otto, a tenté de rassurer. Lors d’une réunion publique organisée il y a deux semaines, ses mots ont marqué. « Il a annoncé que le chantier serait terminé en décembre, qu’il durerait trois mois et coûterait un million d’euros. Je pense donc qu’il s’agit d’un gros chantier et que les choses seront faites correctement. Mes trajets sont rallongés de 2 à 3 km, on n’arrête pas de monter et descendre, ce sont des routes qui nous font consommer plus et au prix de l’essence… » il est temps que cela soit réglé confie un riverain.
Cependant, le discours du maire tranche avec les déclarations faites plus tôt dans l’année par Jean-Philippe Courtois, premier vice-président du conseil départemental. En février 2024, ce dernier avait annoncé une mobilisation rapide du Département. « Ce sont 370 000 euros qui vont être mobilisés durant 7 mois pour offrir une infrastructure qui soit de taille pour nous assurer que même par mauvais temps celui-ci réponde aux assauts de la nature », avait-il affirmé.
Les divergences entre les deux discours sur les délais, interrogent. Pour l’entreprise de génie civil EDT qui est chargée de ce chantier, les enjeux sont multiples : remettre en état l’ouvrage de franchissement, garantir une infrastructure capable de résister au climat, et respecter les délais et les budgets annoncés.
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