Harry Durimel contre le chlordécone, c’est plus de 10 ans d’engagement. L’enlisement aussi. Dans une lettre ouverte au ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, Harry Durimel dénonçait ce 18 septembre un « dossier [qui] n’avance pas, ce qui provoque aux Antilles un sentiment d’injustice ». Conseil de l’Union régionale des consommateurs et de l’Union des producteurs de Guadeloupe, qui ont déposé le 24 février 2006 une plainte pour mise en danger d’autrui et administration de substances nuisibles, l’avocat appelle le ministère à se pencher sur les délais de procédure. « D’aucuns affirment que cette inertie augure d’une volonté de l’État français de se départir de toute responsabilité. Ce qui est certain, c’est qu’elle génère un délai de procédure outrageusement déraisonnable, qui est contraire à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme. Il s’agit, tout comme les dossiers de l’amiante ou du sang contaminé, d’un sujet de santé publique et d’intérêt général, qui doit trouver son épilogue » plaide-t-il.

Harry Durimel reste déterminé à poursuivre son action pro-réparation et anti-chlordécone. Il l’a expliqué à la radio RCI le 15 octobre, et a relayé son entretien sur sa page Facebook le même jour. L’avocat et écologiste se réjouit des suites réservées à la pétition déposée devant la commission des pétitions du Parlement européen (Peti) : « Il a…

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