Dans une démarche visant à promouvoir la santé et le bien-être des élèves, l’École Hyppolite Cocles de Lasserre est le fer de lance du programme RécréaFWI. Cette initiative, mise en œuvre par la Caisse des écoles de Morne-à-l’Eau, apporte une bouffée de fraîcheur aux récréations, et offre aux enfants une variété de fruits locaux et de saison. Pastèque, banane, melon, depuis le 5 février et jusqu’au 3 mai, chaque mardi et jeudi matin, les élèves des écoles maternelles et élémentaires ont accès à des fruits frais, offerts dans le cadre de ce projet éducatif.
Au-delà de la simple distribution de fruits, cette démarche pèse dans le paysage éducatif et sanitaire. Elle incarne une réponse concrète aux enjeux de santé publique, en favorisant l’adoption de comportements alimentaires sains dès le plus jeune âge. Sylvie Rhinan (photo ci-dessus), élue déléguée aux affaires scolaires, souligne l’importance de cette opportunité pour le développement physique et mental des enfants. « Nous savons tous que des habitudes alimentaires saines sont la clé d’une vie équilibrée et épanouie », a-t-elle déclaré, mettant en avant les bienfaits de cette initiative pour la santé des jeunes générations.
Le directeur de l’école, Malik Jean-Baptiste (photo ci-dessous), a pris part à l’expérience en dégustant une portion de pastèque devant les élèves. Il appelle les parents à soutenir activement cette démarche en encourageant leurs enfants à intégrer les fruits locaux et de saison dans leur alimentation quotidienne, favorisant ainsi une alimentation plus saine et équilibrée.
Les données des enquêtes telles que l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) et l’enquête Inca (Enquête Individuelle et nationale sur les consommations alimentaires) révèlent que malgré les campagnes de sensibilisation et les programmes éducatifs, une proportion significative d’enfants ne consomment pas suffisamment de fruits frais. Plusieurs facteurs influencent la consommation de fruits chez les enfants : les préférences individuelles, les habitudes familiales, les contraintes économiques.
Les pratiques marketing agressives pour les aliments transformés constituent aussi des barrières à surmonter. Une alimentation pauvre en fruits et en légumes est associée à un risque accru de problèmes de santé, tels que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers.
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